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Les 4 phases du cycle menstruel expliquées simplement

17 Juin 25 | cycle menstruel

graphique des quatre phases du cycle menstruel

Je crois qu’on peut se mettre d’accord sur le fait qu’en grandissant, personne ne nous apprend comment fonctionne notre corps et encore moins les 4 phases du cycle menstruel.

Dans cet article, je t’explique ce que toutes les femmes devraient savoir sur chaque étape du cycle et pourquoi c’est si important.

Si tu préfères consommer cette information en audio ou vidéo, hésite pas à aller écouter ou regarder mon épisode de podcast sur le sujet.

Les 4 phases du cycle menstruel

La majorité d’entre nous grandit en pensant que notre cycle menstruel se compose de deux parties : avoir nos règles et ne pas avoir nos règles.

C’est ce que j’ai longtemps cru et si c’est aussi ton cas, c’est pas de ta faute.

Mais il se trouve que depuis le premier jour de règles jusqu’à l’arrivée des règles suivantes, ton corps traverses quatre étapes bien différentes.

Pendant ces quatre phases, tes différentes hormones vont fluctuer, ce qui va avoir un impact direct sur ton énergie, ton humeur, tes niveaux de faim ou encore ton cerveau.

Un peu comme les quatre saisons de l’année ont un impact sur la nature et sur notre manière de vivre.

Connaître ces 4 phases de ton cycle est donc indispensable si tu veux comprendre ce que ton corps traverse mais surtout si tu veux le soutenir dans ce processus.

Parce que qui dit hormones qui fluctuent chaque semaine dit aussi besoins différents chaque semaine (et tu verras plus bas pourquoi c’est important de donner à notre corps ce dont il a besoin pour éviter les symptômes désagréables liés au cycle).

Laisse-moi d’abord te présenter chaque phase du cycle en faisant le lien avec les quatre saisons de l’année pour que ce soit plus facile à retenir.

Petite précision : ton corps traverse toutes ces phases uniquement si tu n’es pas sous contraception hormonale.

1. La phase menstruelle (l’hiver)

Le cycle menstruel commence le premier jour des règles (jour 1).

La phase menstruelle est considérée comme notre hiver interne : c’est là où notre corps a le moins d’énergie, où on a le moins envie de socialiser et où on a juste envie d’hiberner pendant quelques jours.

À quoi c’est dû ?

Au bas niveau des hormones oestrogènes et progestérone dans notre corps.

Cette baisse d’hormones est totalement normale (c’est ce qui entraîne nos règles) et elle est souvent accompagnée de fatigue, d’une envie d’être seule et d’une baisse de motivation.

Pour beaucoup de femmes, la période des règles peut être inconfortable physiquement.

Si c’est ton cas, il est important que tu te reposes suffisamment et que tu ne pousses pas ton corps à des extrêmes.

C’est durant cette phase qu’il est le plus important de s’écouter et de ralentir dès qu’on en ressent le besoin (que ce soit en termes de travail, de sport ou de sorties).

On peut croire que cette phase est la pire mais elle a aussi ses avantages.

C’est par exemple à ce moment qu’on est le plus connectées à notre intuition et où on ressent le plus nos émotions (surtout celles inconfortables qui nous disent que quelque chose doit changer).

La phase menstruelle est donc parfaite pour :

  • te reconnecter à toi
  • écouter tes émotions
  • faire le point sur le mois écoulé
  • remarquer ce qui n’est pas aligné dans ta vie

D’un point de vue spirituel, les règles sont comme un nettoyage intérieur.

Puisque tu libères physiquement ton endomètre, c’est le moment de laisser aller les émotions, identités, croyances et relations qui ne te servent plus et te préparer pour la phase suivante.

graphique des quatre phases du cycle menstruel

ma manière préférée de me reconnecter à moi : le journaling

2. La phase folliculaire (le printemps)

La phase folliculaire commence dès que les règles se sont terminées (jour 5 à 7).

Elle est associée au printemps parce que c’est le moment où on commence à retrouver notre énergie, notre motivation et notre envie de voir du monde.

À quoi c’est dû ?

À la montée de l’hormone FSH et des oestrogènes.

Alors que la FSH a comme objectif de « réveiller » nos follicules ovariens, les oestrogènes sont là pour former l’endomètre pour potentiellement accueillir un bébé.

Les oestrogènes, c’est aussi nos meilleures alliées parce que c’est grâce à elles qu’on se sent à nouveau motivée, de meilleure humeur et prête à conquérir le monde.

Ces hormones magiques apportent aussi un boost à notre cerveau et à notre capacité de résoudre des problèmes, de développer des stratégies et d’utiliser notre créativité.

C’est un moment idéal pour organiser le mois à venir, créer et te lancer dans de nouveaux projets.

C’est vraiment cette énergie de printemps et de renouveau qu’on adore.

D’un point de vue physique, tu vas retrouver cette envie de bouger, de faire des choses et de t’entrainer plus intensément – fonce !

3. La phase ovulatoire (l’été)

La phase ovulatoire a lien en plein milieu du cycle (autour du jour 14).

Le meilleure moyen de la reconnaitre, c’est à travers tes glaire cervicales.

Pendant la phase précédente, les glaires (ou pertes blanches) ont tendance à avoir une texture davantage crémeuse et épaisses — comme de la crème pour le corps ou du yoghurt.

Quand l’ovulation arrive, les glaires commencent à devenir plus transparentes, plus élastiques, un peu comme du blanc d’oeuf.

Le jour pile de l’ovulation, les glaires peuvent même être totalement liquides, comme de l’eau.

Avoir des glaires de cette texture est le signe qu’on est dans notre phase fertile et donc qu’il y a de grandes chances de tomber enceinte en cas de rapports non protégés.

Pendant cette phase qu’on associe à l’été, on va se sentir bien dans notre corps, on va avoir un peau glowy et on va avoir envie de voir du monde.

Nos capacités de communication sont aussi bien meilleures – on dit merci au taux élevé d’oestrogènes.

Tout ça n’est pas un hasard.

Parce que qu’on cherche à tomber enceinte ou non, notre corps va nous ‘’pousser’’ à concevoir durant cette période.

Il le fait en te plus de confiance en toi, plus d’énergie et des meilleures capacité de communication.

C’est donc là le meilleur moment pour planifier tes sorties, faire des présentations orales et aller à des dates (c’est littéralement ce que tes hormones veulent que tu fasses).

Comme ton énergie sera au top du top, c’est aussi le meilleur moment pour faire des entraînements à haute intensité.

Par contre, tu pourrais avoir de la peine à te concentrer et à effectuer des tâches qui demandent tout ton focus.

Conseil d’amie : laisse-les pour la phase suivante.

j’essaie toujours de planifier l’enregistrement de mon podcast en phase ovulatoire 

4. La phase lutéale (l’automne)

Enfin, la phase lutéale arrive dès que l’ovulation est passée et dure jusqu’au prochaines règles.

La phase lutéale est elle-même composée de deux parties :

La première partie (environ du jour 15 au jour 21) est considérée comme une extension de la phase ovulatoire – notre énergie et envie de voir du monde restent élevées.

La deuxième partie (environ du jour 21 au jour 28) est accompagnée d’une baisse d’énergie, d’une potentielle hausse d’appétit et d’un besoin de ralentir.

À quoi c’est dû ?

À la baisse du taux d’oestrogènes et à la hausse du taux de progestérone.

La progestérone est un peu une feel-good hormone : elle nous protège de l’anxiété et elle nous fait nous sentir bien.

Elle est à son pic vers le milieu de la phase lutéale, et elle redescend, avec les oestrogènes, quand ton corps détecte qu’il n’y a pas eu de fécondation et donc que t’es pas enceinte.

Dans cette période, on va se sentir super productive contrairement à la phase ovulatoire où on est un peu tête en l’aire, ou on voit beaucoup de monde et on fait beaucoup de choses.

C’est à nouveau pas un hasard.

En phase lutéale, notre corps ne cherche plus à partir à la chasse donc il nous pousse à ce qu’on se concentre sur nous-mêmes.

Dans le cas où on est tombée enceinte, c’est la manière qu’a notre corps de nous dire que c’est le moment de ralentir, de se protéger et de créer un cocon pour notre bébé.

C’est aussi particulièrement durant la deuxième partie de la phase lutéale qu’on a le potentiel d’expérimenter le syndrome prémenstruel : grosse fatigue, santé mentale instable, douleurs au niveau de la poitrine, acné, auto-critique, etc.

Petit rappel que le syndrome prémenstruel, même s’il est très commun, il n’est pas normal.

Donc si tu souffres durant cette période de ton cycle, ça peut être le signe que t’as un déséquilibre hormonal — plus précisément, que t’as trop d’oestrogènes en rapport à la progestérone.

Avoir un cycle est un avantage

Maintenant que tu sais tout ce qui se passe en un seul mois dans ton corps, prends un moment pour réfléchir à toutes les fois où t’as eu des attentes irréalistes envers ton corps.

À toutes les fois où tu t’es sentie frustrée, déçue, énervée avec toi-même parce que t’as pas réussi à te lever à l’heure que tu voulais, t’avais pas l’énergie d’aller t’entrainer ou t’as mangé plus que prévu.

Je veux que tu réalises que tu ne dois pas t’en vouloir parce que c’est normal d’avoir des besoins qui varient.

C’est même un avantage quand on sait comment ça fonctionne, même si on nous a fait croire toute notre vie qu’avoir des hormones qui fluctuent est un handicap.

Je répète, c’est un avantage parce que chaque phase du cycle met en avant certaines capacités et compétences.

C’est comme avec les quatre saisons de l’année : je suis sûre que tu peux trouver des points positifs, des avantages et des choses dont tu te réjouis pour chaque saison.

L’été on a le soleil, la mer, les activités qu’on peut faire dehors.

En hiver on a la neige, les décorations de Noël, ce sentiment d’être cozy chez soi quand dehors il fait froid.

Avec le cycle féminin, c’est la même chose.

Il faut juste apprendre à le connaitre et à comprendre quels sont les besoins de chaque phase pour pouvoir soutenir nos hormones et profiter de chaque aspect positif que ça peut nous offrir tout au long du mois.

POV de fin de phase lutéale : ralentir et prendre temps pour moi

Un monde créée pour les hommes

Le problème, c’est pas notre cycle ou nos hormones.

Les problème, c’est que la société dans laquelle on vit a été développée par et pour les hommes.

J’en ai déjà parlé dans cet épisode de mon podcast : les hommes ont un cycle hormonal de 24 heures.

Ce que ça signifie en gros, c’est qu’un homme, il fonctionne tous les jours de la même manière.

Et ils ont de la chance, parce que la journée type de notre quotidien est parfaitement adaptée aux hormones des hommes, plus particulièrement au cycle de la testostérone.

Pour faire simple :

1) On commence à travailler le matin (quand les hommes ont leur pic de testosterone et sont pleins d’énergie).

2) On arrête de travailler l’après-midi et on va boire un verre (quand le taux de testosterone descend et que les hommes se sentent plus sociables).

3) On termine notre journée au calme, devant notre tv (quand les hommes ont la testostérone au plus bas, ce qui les font se sentir plus calme et tranquilles).

Les hommes vont donc avoir à peu près les mêmes niveaux d’énergie, de productivité, de sociabilité, de faim chaque jour et aux mêmes heures de la journée.

Les femmes, même si on a aussi un rythme circadien de 24 heures, notre cycle hormonal dure environ 28 jours.

Ce qui veut dire qu’on ne fonctionne PAS tous les jours de la même manière et qu’on aura PAS les mêmes niveaux d’énergie, de productivité, de sociabilité, de faim chaque jour.

Pourtant, on sait très bien qu’elles sont les attentes de la société et les attentes qu’on a envers nous-mêmes et notre corps :

on essaie de fonctionner tous les jours de la même manière, on attend d’avoir la même quantité d’énergie, de motivation à aller s’entrainer et d’envie de voir du monde tous les jours du mois.

Et quand c’est pas le cas (parce que c’est biologiquement pas possible pour nous) on se parle mal, on se rabaisse, on se force, on pousse notre corps à des limites… et devine quoi ?

C’est là qu’on commence à déséquilibrer nos hormones parce qu’on ne répond pas aux besoins des différentes phases de notre cycle.

C’est là que naissent les douleurs, l’instabilité de l’humeur, l’acné, le syndrome prémenstruel.

Et la seule solution concrète qu’on nous donne ? C’est soit de prendre des anti-douleurs, soit de prendre la pilule.

Deux choses qui ne résolvent pas la source du problème qui est qu’on a jamais appris aux femmes à vivre selon les 4 phases de leur cycle.

Vivre au rythme du cycle féminin

La bonne nouvelle, c’est que ces déséquilibres hormonaux qui entraînement des symptômes parfois insupportables ?

Ils peuvent être traités de manière totalement naturelle en adaptant notre style de vie en fonction des phases du cycle et de notre fluctuation d’hormones.

C’est ce qu’on appelle le cycle syncing et c’est exactement comme ça que j’ai soigné mon acné hormonale, mon SPM et mes douleurs de règles.

Concrètement, il s’agit d’écouter son corps et d’adapter ce que tu manges, tes entraînements ou encore ta vie sociale selon les 4 phases du cycle menstruel et selon comment tu te sens.

Sans entrer trop dans les détails (parce que je prépare un article beaucoup plus détaillé sur le sujet), ça peut ressembler à ça :

Phase folliculaire (printemps) + Phase ovulatoire (été)

  • Alimentation : aliments frais, légers et vibrants — salades, protéines maigres, légumes crus, fruits riches en antioxydants, aliments riches en probiotiques
  • Entrainement : exercices à haute intensité — HIIT, course, circuits, spinning, musculation, kickboxing
  • Quotidien : créer, socialiser, faire des présentations orales, chercher des clients, essayer de nouvelles choses

Phase lutéale (automne) + Phase menstruelle (hiver)

  • Alimentation : aliments consistants, chauds, réconfortants — céréales, légumineuses, fruits et légumes riches en magnésium, calcium et fer
  • Entrainement : musculation, yoga, stretching, marche, faire la sieste (oui, pour de vrai)
  • Quotidien : prendre du recul, déléguer, prendre des décisions importantes, faire le point sur sa situation, prioriser son repos et son bien-être, travailler moins

Il n’y a bien évidemment pas de règle fixe et chaque femme est libre et capable de faire ce qu’elle veut à n’importe quel moment du cycle.

Mais c’est surtout une invitation à écouter ton corps et te donner la permission d’arrêter de fonctionner comme un robot.

Je sais bien que certains éléments sont plus difficiles à appliquer que d’autres (par exemple en lien avec ton job) mais t’as pas besoin de tout changer à la fois pour commencer à voir des résultats.

Adapter tes entrainements et te mettre moins de pression va déjà réduire ton stress.

T’autoriser à dormir plus quand tu es fatiguée va stabiliser ton humeur.

Choisir tes repas plus consciemment va t’aider à soutenir tes hormones.

j’inclus du miso dans mon alimentation en phases menstruelles pour refaire le plein de nutriments et m’assurer d’être en forme tout au long du cycle

Une fois que tu commences à aller au rythme de ton cycle, tu vas automatiquement te sentir mieux et toute ta vie va se sentir plus simple, crois-moi.

Si tu veux commencer par adapter ton alimentation aux phases de ton cycle, je t’explique tout ce que tu dois savoir dans cet article (inclus une ressource gratuite pour que ce soit le plus simple possible pour toi).

J’encourage les femmes à s’écouter et à se faire confiance à travers leur corps, cycle et intuition.