nouveau : vlourish.com devient ellesync.com ! découvrir >

BIEN-ÊTRE FÉMININ
& CYCLE SYNCING

vlourish by virginia

EN DÉCOUVRIR PLUS
INSTAGRAMYOUTUBE

Dérèglement hormonal : Symptômes et Solutions Naturelles

1 Nov 20 | équilibre hormonal

signes d'un déséquilibre hormonal

Tu soupçonnes avoir un dérèglement hormonal ? T’as l’impression que ton corps et ton cycle t’ont déclaré la guerre ?

Dans cet article, je te partage quels sont les symptômes les plus communs d’un déséquilibre des hormones féminines tout particulièrement.

Tu y trouveras aussi les causes et quelques recommendations pour t’aider à retrouver un équilibre naturellement.

Cet article est rédigé à des fins d’information et ne remplace en aucun cas un diagnostic médical.

10 Signes d’un dérèglement hormonal

Oublie jamais : chaque corps est différent et les déséquilibres hormonaux sont vécus différemment selon chaque personne.

Cette liste n’est pas exhaustive et sert juste de point de départ — en espérant que ça t’aide à identifier un potentiel déséquilibre.

1. Les douleurs de règles

C’était important pour moi de mettre ce symptôme en premier parce qu’étant très commun, il est aussi souvent considéré comme normal.

Et il faut que ça cesse.

Il est normal de ressentir un petit quelque chose en bas de ventre. Mais ce petit quelque chose ne devrait pas être douloureux et encore moins t’empêcher de faire tes activités quotidiennes.

Les règles douloureuses sont souvent le signe d’un excès d’oestrogènes qui amplifie la libération de prostaglandines et/ou d’un manque de progestérone.

2. Les syndrome prémenstruel (SPM)

D’autres symptômes qui sont souvent associés au simple fait d’être une femme, c’est tous les inconforts qu’on peut ressentir une à deux semaines avant les règles.

Le SPM inclus des ballonnements, une poitrine sensible ou douloureuse, des sauts d’humeurs, de l’anxiété ou encore des fringales incontrôlables.

Encore une fois, sentir son corps changer quelques jours avant les règles est normal. Mais ces changements ne devraient pas être accompagnés de douleurs ou de symptômes handicapants.

On enlève souvent de l’importance du SPM en disant que c’est « juste les hormones«  ou « juste le signe qu’on va avoir nos règles ».

Mais c’est réellement le signe d’un déséquilibre hormonal et donc un problème de santé à prendre au sérieux.

Le syndrome prémenstruel est souvent lié à un excès d’oestrogènes et/ou à un manque de progestérone.

3. Acné hormonale

Celui-là je le connais bien, puisque ça a été le symptôme le plus visible que j’ai eu à expérimenter quand j’ai eu mon plus gros déséquilibre hormonal en 2018.

L’acné hormonale se caractérise par des micro-kystes sur le bas du visage — menton, mâchoire et cou. C’est le genre de boutons qu’on ne peut pas percer et qui peuvent être ultra-douloureux.

Selon quand apparaît l’acné dans ton cycle, elle peut être le signe d’un excès d’androgènes, d’un excès d’oestrogènes et/ou d’un manque de progestérone.

Si tu veux en savoir plus sur l’acné hormonale spécifiquement et comme je l’ai soignée naturellement, je t’en parle en détails dans cet article.

4. Règles irrégulières ou absentes

Si tes règles ne sont pas constantes et disparaissent complètement pendant plusieurs mois, c’est un signe très clair de déséquilibre hormonal.

Ça peut paraître « arrangeant » de ne pas savoir ses règles, mais ça peut aussi résulter en d’autres problèmes de santé sous-jacents. Crois-moi, on veut éviter ça.

Parce que non, avoir un cycle menstruel régulier, c’est pas juste une question de fertilité.

Ton système hormonal est lié à tous les autres systèmes de ton corps et ne pas avoir de cycle régulier peut impacter ton énergie, ta peau, ta santé osseuse, ton sommeil… bref, bien plus que ton utérus.

Des règles irrégulières ou absentes peuvent être liées à une ovulation « défectueuse » ou manquante, causée par un manque de progestérone ou d’un excès d’androgènes (comme c’est le cas dans le SOPK).

5. Flux menstruel très abondant

Si t’as des règles très abondantes au point de devoir changer de protection toutes les 1 à 2 heures… red flag.

Tu ne devrais pas avoir à subir ça.

Un flux très abondant est souvent un signe que la muqueuse utérine est trop épaisse, ce qui peut être causé par un excès d’oestrogènes et/ou un manque de progestérone.

Quand il y a trop d’œstrogènes ou pas assez de progestérone pour les équilibrer, l’endomètre (cette muqueuse qui s’épaissit chaque mois dans l’utérus) devient plus épais que nécessaire.

Et quand vient le moment des règles, il y a tout simplement plus de tissu à éliminer, ce qui rend les saignements plus longs, plus abondants, parfois même accompagnés de caillots.

C’est pas juste inconfortable et pas pratique. Perdre trop de sang chaque mois peut aussi mener à une fatigue chronique ou une carence en fer.

6. Cycles trop courts ou trop longs

Un cycle menstruel est considéré normal quand il dure entre 25 et 35 jours. En dehors de ça, c’est souvent le signe d’un déséquilibre.

Un cycle trop court peut indiquer une phase lutéale trop courte causée par un niveau bas de progestérone.

Un cycle trop long peut être le signe d’une ovulation tardive ou absente, souvent liée à un excès d’œstrogènes ou d’androgènes.

Et qu’on mette encore ça au clair : la pilule ne régule PAS le cycle.

7. Irritabilité et anxiété

Se sentir sensible et anxieuse, particulièrement durant ta phase lutéale n’est encore une fois pas juste que t’es « hormonale » ou une excuse que tu vas avoir tes règles.

Si tes émotions et ton anxiété semblent hors de contrôle, si tu te sens déprimée en fin de cycle et si ça affecte ton quotidien, ça peut aussi être le signe d’un déséquilibre hormonal.

L’anxiété et l’irritabilité sont des signes fréquents d’un manque de progestérone — l’hormone qui joue un rôle calmant et déstressant dans le corps.

La progestérone aide à calmer le système nerveux et soutient la production de GABA, un neurotransmetteur apaisant.

Quand elle est trop basse, le corps est plus sensible au stress, aux émotions intenses et même aux insomnies.

ta santé mentale compte <3

8. Libido basse

Je te rassure, c’est pas toujours la relation ou un manque de désir.

Ça peut aussi être un déséquilibre hormonal.

Une baisse de libido peut avoir plusieurs causes, mais d’un point de vue hormonal, il est souvent lié à un niveau bas de testostérone, d’œstrogènes, ou de progestérone.

Les œstrogènes stimulent la lubrification, la testostérone nourrit le désir, et la progestérone apporte le sentiment de sécurité intérieure.

Quand ces hormones sont déséquilibrées, le corps n’est tout simplement pas en mode connexion et plaisir mais en mode survie.

9. Troubles du sommeil

T’as des difficultés à t’endormir, tu te réveilles en pleine nuit, ou t’as une sensation de ne pas récupérer malgré une nuit complète ?

Ça pourrait être lié à un niveau bas de progestérone (l’hormone calmante et relaxante) ou d’œstrogènes (qui perturbent la production de sérotonine et de mélatonine).

Ces hormones participent à l’alignement de notre rythme circadien et influencent nos neurotransmetteurs liés au sommeil.

Quand elles chutent, surtout en fin de cycle, ça peut rendre le sommeil plus léger, plus fragmenté, ou carrément absent.

En plus, comme le sommeil joue un rôle clé dans la régulation hormonale, le manque de sommeil vient souvent empirer le déséquilibre, ce qui peut nous faire entrer dans un cercle vicieux.

ce à quoi ton sommeil devrait ressembler avec des hormones équilibrées ◡̈

10. Cystites récurrentes

Pour finir, un symptôme que j’ai aussi très bien connu après l’arrêt de la pilule et dont on n’arrivait pas à trouver la cause.

Il m’a fallu faire un tas de tests sur ma vessie pour finalement conclure qu’elle était au top de sa forme et que les cystites étaient liées à un déséquilibre hormonal — qui n’apparaissait pas dans mes bilans sanguins d’ailleurs.

Les cystites récurrentes peuvent trouver leur cause dans un manque d’oestrogènes.

Les oestrogènes maintiennent la muqueuse vaginale épaisse, souple et bien hydratée, ce qui renforce la barrière naturelle contre les bactéries.

Mais quand les œstrogènes sont trop bas, la muqueuse s’affine, s’assèche, et devient plus vulnérable aux bactéries comme E. coli.

C’est ce qui fait que les bactéries remontent plus facilement vers la vessie et que les cystites se multiplient.

Les causes des dérèglement hormonaux

Maintenant qu’on sait quelles sont les déséquilibres les plus communs, laisse-moi t’expliquer pourquoi et comment nos hormones se dérèglent.

Pourquoi c’est important ?

Parce qu’on les associe souvent au fait d’être une femme, d’avoir nos règles ou d’avoir un certain âge.

Mais la vérité, c’est que notre style de vie joue un grand rôle sur nos hormones et comment on se sent au quotidien.

Et oui, tes symptômes peuvent être soignés naturellement quand tu apprends à comprendre tes hormones.

Arrêter sa contraception hormonale

C’est un des plus évidents, mais je trouve important de t’expliquer et de comprendre ce qu’il se passe dans ton corps quand tu décides de prendre ou d’arrêter ta contraception.

Les contraceptifs hormonaux sont encore très souvent prescrits pour soi-disant réguler les cycles, traiter les douleurs de règles ou éliminer l’acné hormonale (quand j’ai commencé à prendre la pilule, c’était un vrai argument vendeur).

Ce qu’on nous dit pas, c’est que ça ne traite rien du tout. Les contraceptions hormonales arrêtent le cycle en limitant ou empêchant le corps de produire certaines hormones.

Donc si tu avais déjà des symptômes et un déséquilibre hormonal avant de prendre ta contraception, il y a de grandes chances que tu les retrouves dès que tu l’arrêtes.

Souvent, l’après contraception hormonal est encore pire puisque le corps passe de ne (quasiment) pas produire d’hormones à devoir retrouver son rythme.

Chez moi, ça a duré plus de 10 mois pour retrouver un équilibre.

Et si tu penses à arrêter ta contraception hormonale, c’est pas pour te décourager. Mais honnêtement, plus vite tu l’arrêtes, plus vite tu peux régler le problème et équilibrer tes hormones.

Vivre avec un stress chronique

Probablement la cause la plus sous-estimée.

On le sait déjà toutes que le stress est mauvais pour la santé mais on ne réalise pas toujours comment il nous affecte concrètement.

Je le dis toujours mais le stress n’est pas seulement lié à avoir beaucoup de travail ou d’avoir des examens si t’es étudiante.

Le stress peut aussi venir d’être dans des relations toxiques, d’avoir un job qui ne te satisfait pas, de te mettre la pression, de trop t’entraîner ou encore de ne pas manger assez.

Toutes ces choses créent du stress dans notre corps et mettent notre système nerveux en alerte.

Pour se défendre et se protéger, le corps va mettre tout son focus sur la gestion de ce stress, notamment en produisant du cortisol, ce qui ralentit la production de nos hormones féminines.

Avoir une alimentation déséquilibrée

Une alimentation pauvre en nutriments et riche en sucres, graisses saturées et produits ultra-transformés peut perturber la digestion, le foie, le microbiote, et par conséquences, ton équilibre hormonal.

La bonne nouvelle, c’est que tu as le contrôle sur ton alimentation.

Ajouter des fruits, légumes, sources de protéines, fibres, bonnes graisses et vitamines à chacun de tes repas va non seulement améliorer ta santé de manière générale, mais aussi tes hormones et donc tes symptômes.

poke bowl maison

la recette du poke bowl maison est dispo ici

Si tu veux aller plus loin, tu peux aussi apprendre à manger selon les phases de ton cycle.

En quoi ça consiste ? Ajouter certains aliments bien spécifiques aux différentes phases de ton cycle.

Pourquoi ? Parce que nos hormones fluctuent chaque semaine, ce qui veut dire que nos besoins nutritifs sont aussi différents.

Par exemple, certains aliments sont davantage bénéfiques en phase ovulatoire pour éliminer l’excès d’oestrogènes produit par le corps à ce moment-là et éviter une dominance oestrogénique.

En phase lutéale, certains aliments vont nous aider à booster la progestérone et nous faire nous sentir mieux en fin de cycle.

Si tu veux en savoir plus, j’ai un guide gratuit et un article dédié à ce sujet à ce lien.

Ignorer les phases du cycle

Nos besoins en nutriments varient chaque semaine, mais pas seulement.

C’est aussi le cas de nos niveaux d’énergie, de nos besoins en repos ou encore de nos compétences.

Seulement, le monde nous apprend à vivre comme des hommes : à savoir tous les jours de la même manière.

Ça inclut par exemple de :

  • Manger le même type de repas et les mêmes quantités chaque jour
  • Faire le même type d’entraînements chaque semaine et à la même intensité
  • Essayer d’être productif, sociable et concentré au quotidien

Si tu n’es pas sous contraception hormonale, t’as probablement remarqué que tu te sens un peu différemment chaque semaine.

Peut-être qu’en phase ovulatoire tu es très motivée à sortir et à voir du monde.

Peut-être qu’en phase lutéale tu arrives à mieux te concentrer dans ton travail.

Peut-être que tu es plus introvertie en phase menstruelle.

C’est totalement normal. C’est notre fluctuation hormonale et c’est aussi la beauté d’avoir une nature cyclique.

Le problème ici, c’est d’avoir des attentes irréalistes envers nous-mêmes et notre corps.

De se mettre la pression d’agir et de performer tous les jours de la même manière.

De forcer des choses qui ne se sentent pas correctes parque ce le monde nous a appris qu’on doit être constantes.

Tout ça, ça crée aussi du stress dans notre corps et ça déséquilibre nos hormones.

Alors je te conseille très vivement de t’intéresser à tes quatre phases du cycle et comment ton corps change semaine après semaine.

C’est littéralement ce qui m’a aidé à équilibrer mes hormones et soigner mes symptômes naturellement. Tu peux trouver mon article sur le sujet juste ici.

graphique des quatre phases du cycle menstruel

Comment traiter son déséquilibre hormonal

Avec tout ça, tu as déjà quelques pistes pour savoir comment gérer ton déséquilibre hormonal.

Voici une petite liste des choses qui m’ont personnellement aidé (et des ressources pour te guider).

  • Comprendre et vivre au rythme des 4 phases de mon cycle
  • Manger selon les phases du cycle
  • Apprendre à gérer mon stress (limiter les réseaux sociaux, beaucoup de journaling et pratiques qui me reconnectent à moi)
  • Passer du café au matcha (surtout en phase lutéale et menstruelle)
  • Autoriser à me reposer plus, dormir plus et faire des siestes quand j’en ai besoin, surtout la fin du cycle
  • Changer ma relation avec la discipline
  • Me valoriser, apprendre à me faire confiance, suivre mes rêves
  • Sortir de relations toxiques
  • Apprendre à écouter mon corps au quotidien (je pense que c’est un apprentissage constant et je le documente sur Instagram)

Ces temps, on voit beaucoup de publicité pour des produits miracles qui vont équilibrer tes hormones et te débarrasser de tes symptômes.

Mais ton déséquilibre hormonal n’est probablement pas lié qu’à une seule chose et il ne pourra probablement pas être résolu depuis la racine avec un seul complément, tisane ou patch.

Je crois beaucoup au fait que tout est lié et que si un aspect de ta vie est déséquilibré, il va impacter ta santé et ton bien-être.

Si tu veux soigner ton déséquilibre hormonal, je te conseille donc vraiment de considérer une approche holistique. C’est personnellement ce qui a tout changé pour moi.

Et c’est pour ça que j’aime parler de santé féminine mais aussi de confiance en soi, de relation avec son corps et d’ambition à travers mes sites, mes réseaux et mon podcast Retour à soi.

J’espère que cet article t’a aidé et t’a inspiré à reprendre le contrôle de tes hormones. Si j’ai pu le faire, tu peux le faire aussi!!

J’encourage les femmes à s’écouter et à se faire confiance à travers leur corps, cycle et intuition.

code promo iHerb

économise 5% sur ma boutique bien-être préférée avec le code

CBY2374